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l’œil ecoute
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17 juillet 2015

Norman Jean

Pour peu qu'on se souvienne du sort cruel de la jeune fille nue et pauvre étendue sur un drapé pourpre et photographiée dans la pose exacte supposant la pudeur des année d'après guerre, a la suggestivité, la compassion si possible....
Et admirer a jamais la prouesse du sourire là et mis a disposition.
Et a s'en suivre la "carrière" du premier comique féminin du cinéma.
Toutes les subtilités des sentiments sont et resteront la.
Ses charmes? Toutes et chacune a s'y reconnaître.
Je doute qu'un oeil viril soit capable pour elle de savoir bien évaluer ou faire le détail de la multiplicité a joindre toute éternité d'une danse et d'une voix même si elle fut enfermée sur la pellicule a s'offrir toute entière a l'exclusive intuition des femmes.
Il me semble qu'une femme battue s'est hissée a s'en amuser.
Que cette fragilité irrésistible qui n'aura cherché a convaincre rien ni personne de quoi que ce soit de très intellectuel fait toutefois définitivement cet exemple des conjonctions de quelques pouvoirs bien reconnus. Et bien sur il faut bien mourir.
Soit tremper ses lèvres dans une coupe de champagne tandis que les amies font refont un chignon. L'innocence est "son quelque chose" dont aucune d'entre nous ne absolument pas douter un instant...
Cette note pure a l’écran comme nous l'entendons en nous même. Attirant tant et tellement de vacarmes..toujours et encore et très certainement longtemps ou toujours.
La douceur de la peau d'une femme telle qu'elle n'a rien de prétentieux ou de provoquant.
Et cependant....  
Auprès de qui est enterrée Norman Jean....?
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